The Sparteens remettent le Twist au goût du jour

On se souvient qu’après quelques démêlés avec la justice espagnole de l’époque, l’agent du groupe, Remy Rivers, avait mis fin à la prometteuse carrière des Sparteens. Accusés d’attentat aux valeurs familiales, les membres du célèbre groupe frontalier avaient alors été contraints d’entamer une longue traversée du désert. Certains membres eurent néanmoins la chance de collaborer avec d’incertains projets locaux tels que les groupes Skunk et Root System pour Douglas Nightingale et Paul Lux (qui sera également membre de  Willis Drummond), Saioa et Paco Ta Marieder pour Maribel ou encore Keñu pour Sardock Klein dit «Le Bleu» (également membre de Root System). D’autres, comme Ricky Rock ou Edmond Louche, ne connaîtront pas cette chance et sombreront dans l’oubli, voire pire encore, dans les drogues.
Mais il n’en fut pas de même pour leurs chansons qui demeurent à jamais gravées dans nos cœurs  et surtout, dans nos pieds, car il n’est pas un concert au Pays Basque nord (Iparralde) où l’on ne danse ce fameux twist, cet effarant rock’n’roll importé de l’étranger par les soins des maîtres Yé-yé. Et ce, au-delà des frontières générationnelles !
Nombreux ont été les groupes qui ont interprété ces monuments de la chanson. De Bérurier Noir à La Polla Records en passant par NTM ou Nirvana, tous ont su adapter ces succès à leurs temps, y insuffler un air actuel et maintenir en vie des titres que l’on aurait cru rangés dans les placards entre les 45 tours de Sheila et ceux de Concha Velasco.
Mais le moment est venu pour les Sparteens de reprendre le flambeau qu’ils avaient dû éteindre à une époque difficile où leurs textes et leurs engagements n’étaient pas compris ou tolérés par tous. La guitare enrage à nouveau dans la vieille révèrbération à ressorts de Douglas; Sardock bat la mesure jusqu’au décollement des paillettes de sa batterie ; Paul vrombit et décolle les membranes de son ampli basse tandis que Maribel fait virevolter sa voix d’ange enchanteuse. Le spectacle est bientôt prêt à accompagner la sortie de leur nouvelle collection «Grandes Éxitos Del Ayer» où l’on retrouve leurs plus grands succès en version remastérisée, et qui plus est, en stéréo.

Les Sparteens vous offrent un jus d’Orange pour l’achat de leur single au Kanttu (Hendaye),  Kalaka (Garazi),  Tana (Ziburu), Kixkil et Sankara (Bayonne).

Vous pouvez suivre toutes leurs aventures sur:
www.thesparteens.com
et myspace.com/thesparteens.

Cette collection sera dévoilée jour après jour. Déjà, le  premier disque single  est disponible. On y retrouve Txus, le fameux twist qui anima nombreuses fêtes qui tournèrent parfois au drame en raison d’abus d’alcool. C’est pourquoi le groupe, soucieux de se rattraper, offre un jus d’orange à tout acheteur d’un single. On y retrouve également un Karaoke spécialement conçu pour être chanté en voiture. Les Sparteens viennent d’une autre époque, mais ils savent s’adapter aux nouvelles technologies.
Si de leur coté, les Sparteens vivent en ce moment un vrai conte de fées, il ne va pas sans dire que nous assistons à la renaissance d’un rêve oublié. Un rêve qui nous promet un avenir plus joyeux où les plaisirs simples d’antan sont partagés entre amis ou en famille. Un rêve qui nous rappelle le temps des surprise-party et des blagues entre copains.
Et si les Sparteens ce n’était que cela?

Jean-Pierre Père No
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À propos de Jay Lion

Membre de The Sparteens en 1966, ayant marqué de sa patte inimitable la deuxième période du groupe, il a mystérieusement disparu en février 1970, et n'a été miraculeusement retrouvé qu'en 2010, inconscient dans les poubelles d'une maison close, habillé d'un uniforme de guardia civil, et ayant perdu tout souvenir des 40 dernières années.
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