Fin de la collection !

Le single de ce mois-ci sera comme ses prédécesseurs composé du titre original remasterisé, d’une version instrumentale pour karaoké, d’un bêtisier et d’un sketch introduisant le karaoke.
C’est avec quelques semaines de retard que Usaina Rds édite le dernier remastering de la série «Grandes Exítos de Ayer» consacrée à la formation qui a illuminé les «années yé-yé», les sémillants The Sparteens. Un retard provoqué, selon Rémy Rivers, par la présence à la cérémonie des Grammy Awards, où hélas le quartet, au sommet de son retour de flamme, a été privé de récompense, devancé par Beyonce et David Guetta.
On se consolera donc en savourant cette rééditon du fameux «Diggin’ the grave», authentique petit bijou sixties élaboré en 1965 par Albert Beed aux studios Paramount de San Francisco (Californie/USA).  À une époque où la censure du régime franquiste inquiétait jusqu’aux artistes aux thèmes «bubble-gum» tels que The Sparteens, ces derniers se réfugièrent artistiquement en Californie, où nombre de parents et amis les attendaient. C’est donc au sein de la diaspora américano-bas-navarraise, plus précisément dans la villa du magnat de la tondeuse Battite de Iriarte ( grand-oncle de la chanteuse Maribel ) que les «Titanes del Twist» comme on les surnommait déjà au sud du Rio Grande, purent trouver le calme, les palmiers et la piscine olympique nécessaires à leur inspiration.
Sous la férule bienveillante de Albert Beed, The Sparteens s’essayèrent alors à s’exprimer dans la langue d’Elvis Presley, sur un texte masquant difficilement les affres de leur errance transatlantique («Let something in, or throw something out ?  You left the door open wide»). Détail amusant, la maison de disques de Mr Beed, Usaina Rds, avait alors loué les services du big-band attaché aux studios Paramount, et bien des années des plus tard, une jeune choriste stagiaire du «Paramount Studios Orchestra» choisira de remettre au goût du jour ce titre de The Sparteens. C’est en effet la désormais célèbre Courtney Love, au sein du groupe de «funk-métal expérimental» Faith No More qui exhuma ce «Diggin’ the grave» que les amatrices et amateurs peuvent désormais retrouver avec toute sa saveur originale, embellie comme d’accoutumée grâce aux staff technique de conversion et traitement digital «à la pointe de la hi-fi» des studios Usaina Rds.
Points de vente:
  • Hendaye: Kanttu, Barouf
  • St-Jean-pied-de-Port: Kalaka, Chez Luis
  • Ciboure: Tana, Bittor, Kofiteria
  • Bayonne: Sankara, Elkar Megadenda, Numéro Zéro
  • Irun: Bloody Mary
  • Donostia: Beltza Record
  • Pampelune: Cantabric Records
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À propos de Jay Lion

Membre de The Sparteens en 1966, ayant marqué de sa patte inimitable la deuxième période du groupe, il a mystérieusement disparu en février 1970, et n'a été miraculeusement retrouvé qu'en 2010, inconscient dans les poubelles d'une maison close, habillé d'un uniforme de guardia civil, et ayant perdu tout souvenir des 40 dernières années.
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